Le rapprochement amorcé avec la communauté par Hôtel et Spa Le Germain Charlevoix est loin d’être terminé. L’établissement de Baie-Saint-Paul a également tiré son épingle du jeu dans le milieu corporatif. 3 000 nuitées seront générées par des congrès entre septembre et novembre.
Benoit Sirard, l’actuel directeur général de l’hôtel, voulait attirer la clientèle locale et faire des affaires avec les entreprises du coin. Ce discours qu’il tenait à son arrivée n’a pas changé même si malheureusement il quittera éventuellement son poste. Il serait bien malhonnête de dire qu’il n’a pas réussi à créer des ponts avec le milieu.
Le virage « Charlevoix » comprend depuis peu les dimanches BBQ ‘n Smokehouse. Le concept n’est pas sorcier. On s’installe dans la cour intérieure pour savourer du poulet de Cornouailles, un sandwich au porc effiloché ou encore une demi côte levée servis avec les accompagnements pour 26 $. Un chansonnier s’occupe de l’animation musicale.
« Nos jardins sont très populaires. Les clients posent beaucoup de questions. Plusieurs sont étonnés d’apprendre que les hémérocalles sont comestibles », relate Benoit Sirard.
45 variétés de légumes, 10 arbres fruitiers et huit ruches composent les jardins du Germain. Les fruits et légumes cultivés prennent la direction de la cuisine du chef Patrick Dubé et se retrouvent dans votre assiette. C’est du champ à l’assiette dans sa plus pure expression.
Le Germain Charlevoix vient également d’introduire un rabais de 10 % aux Charlevoisiens, sur preuve de résidence, dans ses restaurants Les Labours et Le Bercail ainsi qu’au Spa Nordique du dimanche au jeudi. Le rabais se terminera le 15 décembre.
Les groupes se succèdent
Hôtel et Spa Le Germain Charlevoix s’est taillé une place intéressante dans le marché des congrès. En 2024, 6 000 nuitées auront été générées par le tourisme d’affaires. « On a reçu beaucoup de groupes. Pour les partys de Noël, ça commence à être serré », admet le dg.
Chefs invités, la suite
La série Champs Libres, qui propose à des chefs invités de préparer un menu élaboré avec les produits vedettes de la région, aura une suite à l’automne. Le succès de la première édition explique son retour. « La clientèle locale a très bien répondu », mentionne le directeur général.
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