La Malbaie tranche : 7 permis de résidences touristiques dans le secteur des Éperviers

Par Victor Carré 10:16 PM - 8 juillet 2024 Initiative de journalisme local
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La Ville a adopté une modification du règlement en ce sens dans sa dernière séance du conseil.

Après la sortie de contribuables à la dernière séance du conseil municipal, La Ville de La Malbaie a statué qu’elle limitera à sept le nombre de résidences touristique dans le secteur sur le côté des Éperviers à Pointe-au-Pic.

Le conseil municipal a adopté une modification du règlement en ce sens dans sa séance du 8 juillet.

La Ville a acquiescé en partie à la demande formulée par près de 50 citoyens du secteur. Elle élimine donc le 25 % de résidence permise pour le tourisme dans le secteur et le limite plutôt à un nombre. « Cinq permis ont jusqu’à présent été émis dans le secteur pour la location touristique et il y avait une possibilité d’en avoir quatre […] Le nombre est désormais établi à sept », mentionne le maire Michel Couturier.

Deux autres permis sont donc disponibles à des fins touristiques. « Certaines personnes dans le secteur ont manifesté qu’elle voulait qu’il reste certains permis pour, si le besoin est, leur résidence pourrait se prêter [à la location] ». Le promoteur du projet de construction dans le secteur, Cyril Brouillard de la compagnie Charlevoix Terrains Inc., sera également éligible à ces permis, assure le maire.

Plusieurs questions se posent encore du côté des contribuables qui avoisinent le secteur projeté pour la construction de ces résidences. Parmi eux, certains ont questionné le maire à la période des questions quant à la gestion des puits d’eau dans le secteur, la sécurité publique. Une contribuable a lancé au maire qu’elle espère que la Ville prendra en considération la perte de quiétude dans le secteur en lien avec le projet proposé et n’a pas voulu de réponse de la part de ce dernier, jetant un long silence dans la salle du conseil.

« Pour le développement, c’est sûr qu’il y a des gens qui voudraient ne pas en avoir du tout du développement, mais compte tenu que c’est un projet privé, avec neuf nouveaux terrains. Le projet est légal et on ne peut pas mettre de bâton dans les roues », conclut M. Couturier.