L’équipe de conception derrière l’Oiseau mécanique, l’Atelier Occhio et celle du Massif de Charlevoix ont réussi à améliorer la deuxième édition de l’expérience de sons et lumières. Ils ont été à l’écoute des commentaires des visiteurs et des résidents de Petite-Rivière-Saint-François, qui trouvaient le son beaucoup trop fort l’an dernier.
Le producteur exécutif du spectacle Daniel Gélinas confirme que ce problème est réglé.
« Il y a une firme indépendante qui a été embauchée par la municipalité et les tests sur les impacts sonores ont été faits. Même eux n’en revenaient pas que ce soit si faible que cela. L’an dernier, j’ai fait des veilles sonores souvent et je trouvais que c’était faible. On pouvait entendre plus lorsqu’il y avait des vents. Après avoir eu des plaintes, on a décidé de modifier la sonorisation, j’ai refait des veillées sonores depuis qu’on a repris et on n’entend rien. Certains citoyens plus récalcitrants ne savaient même pas que le spectacle avait recommencé ».
Comme nouveauté, les gens descendent en télécabine pour que ce soit plus fluide. Le circuit est plus court et plus serré. Les effets sonores et visuels sont plus présents dans la deuxième partie lors de la remontée. Même si le son est diffusé dans la forêt, il est dirigé vers le spectateur pour ajouter à l’expérience.
« L’an passé, il y avait des moments où les boîtes de son étaient face aux spectateurs et le son descendait vers le bas. Tout a été modifié pour que les gens aient l’impression que le son est plus proche. Durant certains tableaux on a l’impression que la musique est forte, mais en bas tu n’entends rien. On a travaillé avec Jacques Boucher (pour l’environnement sonore). C’est un des meilleurs au Canada et il nous a fait une job fantastique », ajoute M. Gélinas.
L’accueil des visiteurs fait aussi partie des éléments qui ont été améliorés.
« On a été à l’écoute et on a réduit les marches, qui semblaient excessives pour le public. Après la descente en gondole, la marche entre le bas de la gondole et la montée de la Grande-Pointe est de 350 mètres. Cela nous a permis de faire une mise en lumière du pont de la passerelle du passe-temps, située entre le Club Med et la remontée. Certains tableaux ont été raffinés. La finale est plus impressionnante, cette année », ont commenté les concepteurs de l’atelier Occhio Yves Aucoin et Martin Labrecque.
La durée de l’expérience est écourtée et dure entre 60 et 70 minutes. L’Oiseau mécanique est commencé depuis une semaine.
La première médiatique a eu lieu hier en présence des médias, d’élus et de partenaires. Le parcours nocturne sera présenté six soirs par semaine au Massif de Charlevoix jusqu’au 2 septembre.
