La directrice de l’Office municipal de Baie-Saint-Paul, Marie-Hélène Gagnon, confirme qu’il y seulement deux personnes à relocaliser d’ici le 1er juillet et que la situation change « d’heure en heure ».
Le service d’aide au logement de l’OMH a donc réussi à trouver des logements pour 12 personnes depuis le 13 juin.
Même si la situation s’est améliorée, l’inflation a un impact important sur la situation financière des locataires.
« On voit des gens qui n’arrivent plus. Ils vivent dans un logement qui est souvent trop élevé pour leurs revenus alors ils s’endettent. Dans certains cas, ils n’ont plus assez d’argent pour se nourrir et tout le reste. Il y a deux familles avec des enfants qui habitent dans un 4 ½ avec une seule chambre par famille. Le logement devrait représenter 30 % de ton budget et ce que l’on voit c’est du 80 et même 110 % », déplore la directrice du Centre communautaire Pro-Santé, Annie Bouchard.
Cela fait déjà quelques années que des personnes se retrouvent sans logis le 1er juillet.
« Cette tendance est observée depuis deux à trois ans et n’est pas exclusive à Baie-Saint-Paul. On les voit les itinérants et on voit aussi des gens issus de notre communauté qui vivent dans leur voiture. Souvent, on parle beaucoup de Baie-Saint-Paul, mais les autres municipalités ont un rôle à jouer parce qu’il manque des logements partout », précise-t-elle.
Un comité sur l’itinérance a été créé ce printemps afin de se pencher sur cet enjeu et travailler ensemble pour trouver des solutions. La MRC et le CIUSSS de la Capitale-Nationale en font notamment partie.
