Poilievre passe au Rodéo et varlope le Bloc

Par Dave Kidd 7:45 PM - 22 juin 2024
Temps de lecture :

Le chef de l’Opposition officielle à la Chambre des communes et du Parti conservateur du Canada a eu un bel accueil au Rodéo de Charlevoix présenté à l’hippodrome de la Vallée de Saint-Aimé-des-Lacs.

Pierre Poilievre a été chaleureusement applaudi après une allocution devant des gradins remplis à pleine capacité. Il a ensuite pris un bain de foule. Le leader conservateur a serré des mains, s’est prêté aux égoportraits (selfies) et a même trinqué avec des spectateurs.  

Le chef conservateur s’est présenté en gars cool, vêtu d’une paire de jeans et portant des bottes de cowboy, et il l’aura été avec la foule. Sa conjointe Anaida l’accompagnait.

Un cours échange avec le promoteur du Rodéo de Charlevoix, Sébastien Harvey.

En entrevue, le politicien qui n’en est pas à son premier rodéo l’a clairement démontré en attaquant le Bloc québécois sur plusieurs fronts.

L’ancienne députée Sylvie Boucher a échangé avec le chef conservateur.

Les sondages lui donnent une confortable avance à l’échelle du pays. Pierre Poilievre n’entend pas réduire la cadence pour autant. « Je ne lâcherai pas. Les gens veulent du changement. Le Bloc vote pour Trudeau », continue le chef conservateur qui soutient que le Bloc ne représente pas les vraies valeurs des Québécois.

Les députés Pierre Paul-Hus et Joël Godin étaient aussi présents.

Il a d’ailleurs décoché plusieurs flèches empoisonnées. « Le Bloc ne fait rien pour la région. Les gens ne savent même pas qui est le député du Bloc dans la région. Blanchet passe son temps à supporter Trudeau. C’est le Bloc-Libéral en fait et non le Bloc québécois. Il faut congédier le Bloc-Libéral et le remplacer par le gouvernement du gros bon sens », ajoute le chef conservateur.

« On va exposer le vrai bilan du Bloc. Le Bloc dit une chose dans les régions et vote avec Trudeau dans 90% des votes de confiance. Ils ont voté pour le garder au pouvoir. Ils défendent Trudeau et non le Québec », dit-il aussi.

Pierre Poilievre ne déroge pas de son message du « gros bon sens » en promettant de couper les taxes et impôts et de stopper le crime. « Après de neuf années de Trudeau et du Bloc, la vie coûte trop cher, le travail ne paie plus, le gouvernement essaie de bannir des armes de chasse. Ça n’a pas de bon sens. Il faut un changement », répète-t-il.

La mairesse de Saint-Aimé-des-Lacs , Claire Gagnon a également eu son moment avec Pierre Poilievre

Il mentionne que ce n’est pas le rôle du gouvernement de bâtir des logements, mais bien à l’entreprise privée. « Le problème est qu’il y a trop de bureaucratie pour obtenir un permis et trop de taxes sur la construction. Je vais inciter les municipalités à permettre 15 % plus de logements et que le financement fédéral arrive plus rapidement. Et on va geler les dépenses », dit-il pour financer les mesures qu’il promet.

S’il devient premier ministre du Canada, il entend s’assurer que les régions « reçoivent leur juste part des infrastructures. Ça prend des autoroutes et des rues. On ne peut pas faire un tramway en Gaspésie ou au Saguenay. Les gens dans les régions ont besoin de leurs chars », termine-t-il.

Partager cet article