Des citoyens de La Malbaie en ont assez du bruit causé par certains cyclomoteurs qui circulent dans les rues de la ville. Des citoyens ont soulevé la problématique au Charlevoisien.
Cyclomoteur pratique pour les uns et « maudits scooters » pour les autres, le sujet est polarisant dès que la chaude saison commence.
Le problème n’est pas nouveau pour la Ville. Dans le passé, certains citoyens avaient déjà fait part leur mécontentement en séance du conseil de Ville. Toutefois, les moyens que peut prendre La Malbaie sont limités.
« C’est difficile de faire appliquer une réglementation pour les motos et cyclomoteurs […] quand on reçoit des plaintes, on les transmet à la Sûreté du Québec. Ils font un excellent travail », explique le conseiller du district #5 et responsable des dossiers en matière de Sécurité publique pour la Ville, Normand Tremblay.
En mai dernier, quatre constats d’infraction avaient été donnés à des contrevenants pour des équipements manquants sur leur cyclomoteur lors d’une opération en matière de sécurité routière réalisée par la Sureté du Québec, aux abords de l’École secondaire du Plateau.
Selon le Code de la sécurité routière, il est interdit de modifier un cyclomoteur ou son tuyau d’échappement. Le niveau sonore du système d’échappement ne doit pas excéder la valeur permise en décibels, étant de 90 dB pour ce type de véhicule. L’amende en cas d’altération du tuyau d’échappement d’un cyclomoteur peut varier de 200 $ à 300 $.
