Étude sur le pont : tous les impacts sont présentés aux parties concernées

Par Karianne Nepton-Philippe 10:30 AM - 19 juin 2024 Initiative de journalisme local
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Guillaume Tremblay, porte-parole de la Coalition Union 138. Photo archives

« On nous a confirmé qu’il n’y aurait pas de retard sur l’échéancier pour l’étude finale. Ça c’est une bonne nouvelle », lance Guillaume Tremblay, porte-parole de la Coalition Union 138, concernant l’étude sur la construction d’un pont au-dessus la rivière Saguenay. 

Alors que le comité de liaison, dont fait partie la Coalition Union 138, ainsi que des élus ont eu la présentation des résultats de l’étude socioéconomique, M. Tremblay se réjouit du travail exhaustif qui a été réalisé. 

« Je suis content parce que tout est là, dit-il. Tout a été calculé est c’est précis. »

Selon ce que le porte-parole explique, dans cette première étude, tous les scénarios pour la construction d’un pont ont été analysés. Les zones les plus touchées ont été ciblées, soit Baie-Sainte-Catherine, Tadoussac et Sacré-Cœur. 

« Après, l’étude finale va présenter les enjeux plus larges, les enjeux nord-côtiers », mentionne-t-il. 

Toutes les options

« C’est encore très large, il y a toujours trois tracés qui sont évalués. Le tracé final, on va nous le présenter en novembre ou décembre quand l’étude finale sera dévoilée. Pour l’instant, ça va des travailleurs qui perdent leur emploi et quoi faire avec ces travailleurs jusqu’à quoi faire avec les motoneigistes qui prennent le traversier et qui ne pourront pas traverser avec le pont », souligne M. Tremblay. 

Les avenues sur la réduction des traversiers jusqu’à leur retrait complet ont été analysées, tout comme les impacts économiques liés à ça. 

Politique

L’étude finale sera dévoilée à l’automne.

« Le bureau des grands projets va nous dire clairement si c’est une bonne idée ou s’il n’y a pas de gain à faire un pont. Après ça, ils vont remettre les travaux au ministre des Transports et de la Mobilité durable et là, ça va se jouer sur le plan politique », explique Guillaume Tremblay. 

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