Directeur d’école : un métier de plus en plus difficile

Par Victor Carré 11:28 AM - 13 juin 2024
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Photo : iStock

Le métier de directeur d’école est de plus en plus exigeant. Un fait qui est loin d’être inconnu auprès de ceux qui occupent ce poste dans les établissements scolaires de la région.

Tel que révélé dans un article du Journal de Québec, une soixantaine de directeurs d’institution ont remis leur démission en vue de la prochaine rentrée, selon un sondage effectué auprès des membres de la Fédération québécoise des directions d’établissement (FQDE).

Le taux de démission des directeurs serait plus élevé que celui des enseignants permanents. Celui des enseignants se situe à 1,8 %, selon les récentes données du ministère de l’Éducation, alors que celui récolté par la FQDE représenterait une proportion de 2,6 %.

Exigeant, mais valorisant

Martin Morasse, directeur de l’École secondaire du Plateau, ne cache pas que le métier est de plus en plus exigeant. Toutefois, il estime que la fonction est valorisante. « Quand tu réussis à trouver une belle synergie avec tes équipes. Pour mettre nos décisions au cœur de la réussite des élèves, c’est très stimulant », explique-t-il.

Avec une augmentation des cas en santé mentale et d’isolement causé particulièrement par l’utilisation importante des réseaux sociaux ont changé des facettes dans les écoles. « On tente de s’adapter à tout ça. On essaie de faire en sorte que les jeunes socialisent entre eux, développent des habiletés et de tenir compte qu’ils ne sont pas seuls », mentionne-t-il.

M. Morasse espère cependant que le gouvernement améliore différents aspects du métier « On souhaite attirer des gens à cette fonction-là. Le message est lancé », conclut-il.

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