Trois équipes de basketball ont été formées cette année au Centre éducatif Saint-Aubin grâce à l’initiative de l’entraîneur Aimad Fetiouene, qui a d’ailleurs joué dans une équipe de première division en Algérie.
Aimad Fetiouene est arrivé à Baie-Saint-Paul il y a un an. Il est fier d’avoir réussi à créer une petite communauté de basketball.
« Pour moi le basketball, c’est ma raison d’être. Au début, je me suis aperçu qu’il y avait des terrains, mais ils étaient peu utilisés. Je me suis donné cinq ans pour changer cela. Le directeur de l’école Jocelyn Simard m’a donné carte blanche. Avant, il n’y avait pas d’équipe au secondaire. J’étais à l’école à tous les jours pour les entraînements des 40 jeunes qui sont âgés de 12 à 16 ans », souligne M. Fetiouene, qui provient de Bejaia en Algérie, une petite ville berbère kabyle nommée Bougie à l’époque coloniale et dont le nom a été conservé.
L’horaire des matchs a aussi été organisé afin de permettre à l’entraîneur d’être présent pour ses trois formations durant les fins de semaine.
« On a gagné la médaille d’argent pour les benjamins garçons et le bronze pour les juvéniles filles. Des finissants de cinquième secondaire ont l’intention de poursuivre en basketball au cégep. Des camps d’entraînement de quatre séances sur 10 jours ont été organisés pour les élèves du primaire. Les élèves de sixième année ont hâte de jouer l’an prochain. J’aimerais que l’intérêt des jeunes prenne de l’ampleur. J’ai pu mieux m’intégrer à Baie-Saint-Paul grâce à des parents qui sont devenus des amis », précise Aimad Fetiouene, qui est bien heureux de pouvoir transmettre sa passion.
Joséanne Fortin, Emma Gravel et Thomas Tremblay ont été choisis comme athlètes de l’année par leur entraîneur Aimad Fetiouene. Photo courtoisie
Il dédie son travail à ses parents et à la mémoire de Kobe Bryant, qui est décédé dans un crash d’hélicoptère en 2020 après une carrière de 20 ans dans la NBA chez les Lakers de Los Angeles, ainsi qu’à sa petite fille âgée de 13 ans.
